Prix de leadership du centenaire de l'APhC
Les récipiendaires du Prix de leadership du centenaire en leadership de l'APhC de 2024 sont :
Harman Waring, Université de la Colombie-Britannique
Jonathan Chan, Université de l’Alberta
Emily Galey, Université de la Saskatchewan
Marc Herrera, Université du Manitoba
Paige Klingbeil, Université de Waterloo
Ayman Lakhani, Université de Toronto
Félix-Olivier Dumas, Université Laval
Inès Belamri, Université de Montréal
Madison Bell, Université Dalhousie
Melanie King, Université Memorial de Terre-Neuve
Harman Waring, Université de la Colombie-Britannique
Harman Waring est née et a grandi en Colombie-Britannique, où elle a obtenu un baccalauréat en biologie et psychologie avant de s’inscrire au programme de doctorat en pharmacie de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). C’est après avoir travaillé dans une pharmacie et pris conscience de la contribution importante des pharmaciens à l’amélioration des résultats pour les patients qu’elle a décidé de s’engager dans cette voie. Pendant ses études, elle a pris part à divers comités, se portant à la défense du bien-être de ses pairs et de la profession. À titre de coprésidente du Groupe de travail sur la santé mentale à la UBC, elle a collaboré avec des étudiants et des membres du corps professoral à la création de ressources et à la mise en œuvre d’initiatives favorisant le bien-être. Harman a également coordonné des initiatives de sensibilisation dirigées par des étudiants qui avaient pour but de promouvoir la santé dans la communauté, de même que milité en faveur de l’élargissement du rôle des pharmaciens en sa qualité de coreprésentante étudiante au sein du comité de valorisation à la SCPH (Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux) et de présidente du comité de défense des intérêts de l’ACEIP à la UBC. Alors que le paysage des soins de santé continue d’évoluer, elle se réjouit à la perspective de voir les pharmaciens assumer un plus grand rôle au sein d’équipes collaboratives, afin d’optimiser les soins aux patients et de combler les lacunes en matière de soins.
Jonathan Chan, Université de l’Alberta
Jonathan Chan, qui a grandi à Edmonton (Alberta), termine actuellement son doctorat en pharmacie à l’Université de l’Alberta. Ce qui le passionne, ce sont les soins directs aux patients ainsi que la recherche et l’innovation ayant pour but de contribuer au soin des patients à plus grande échelle. Il aime s’occuper de ses patients et apprendre d’eux. Il participe à des travaux de recherche clinique qui ont démontré l’importance des soins prodigués par les pharmaciens. Lorsqu’il était webmestre pour l’Association canadienne des étudiants et des internes en pharmacie (ACEIP), Jonathan a mis sur pied un site Web pour les étudiants en pharmacie afin de leur faciliter l’accès aux outils, à l’information et aux ressources. Il contribue à une entreprise de technologie en démarrage qui fournit des outils de prise de décisions cliniques et des services d’aide à la documentation à l’intention des pharmaciens. Jonathan a hâte d’entreprendre sa carrière pour servir sa communauté et soutenir les générations futures.
Emily Galey, Université of Saskatchewan
Emily Galey est née et a grandi sur une ferme dans le sud-ouest de la Saskatchewan. Le fait d’avoir grandi en milieu rural a attiré Emily vers la pharmacie, car elle a constaté à quel point les pharmaciens contribuaient de près à faciliter les soins dans les collectivités éloignées. Avant d’entreprendre son doctorat en pharmacie à l’Université de la Saskatchewan, elle a obtenu un baccalauréat en sciences avec spécialisation en physiologie et en pharmacologie. Elle a toujours été active au sein de son association étudiante et a assumé dernièrement les fonctions de coprésidente de l’association étudiante de l’École de pharmacie et de nutrition de l’Université de la Saskatchewan pour l’année 2023-2024. S’intéressant vivement à la réduction des méfaits, Emily met à profit cette passion dans l’exercice de ses fonctions de travailleuse de soutien auprès de l’organisme Prairie Harm Reduction, le seul à offrir un environnement sûr pour la consommation de substances en Saskatchewan. Alors que le pouvoir de prescrire des pharmaciens est sur le point de s’accroître en Saskatchewan, Emily est impatiente de voir le rôle que joueront les pharmaciens dans les soins primaires. « Compte tenu de mes racines rurales, je sais que l’élargissement du champ d’exercice des pharmaciens contribuera à assurer des soins efficaces et efficients dans les collectivités qui connaissent des difficultés, dit-elle. J’ai hâte de voir comment cela va se traduire pour les collectivités rurales et éloignées et, surtout, je me réjouis à l’idée de pouvoir donner en retour. »
Marc Herrera, Université du Manitoba
Né aux Philippines, Marc Herrera a grandi à Winnipeg, au Manitoba. Intrigué par l’impact qu’ont les pharmaciens sur la vie des patients, il a décidé de s’inscrire au programme de doctorat en pharmacie de l’Université du Manitoba. Son mandat de président de l’Association des étudiantes et étudiants en pharmacie de l’Université du Manitoba lui a permis de se familiariser davantage avec la défense des intérêts et la profession, ce qui l’a incité à vouloir faire changer les choses à plus grande échelle. Il s’est joint au conseil exécutif national de l’ACEIP en qualité de webmestre, comptant ainsi favoriser l’avancement de la pharmacie grâce à différents supports de création. Il est heureux des liens qu’il a forgés jusqu’à présent et reconnaissant envers toutes les personnes qui n’ont jamais cessé de croire en son potentiel. Marc est convaincu que l’apprentissage continu, le leadership, l’empathie et la capacité d’adaptation sont autant d’ingrédients essentiels à sa réussite, alors que nous élargissons le champ d’exercice des pharmaciens, favorisons une prise de conscience accrue et étendons notre portée jusqu’aux coins les plus cachés de nos collectivités. Marc espère contribuer à l’innovation en matière de pratique pharmaceutique, ayant à cœur de faire avancer les normes en la matière, d’améliorer les résultats pour les patients et de façonner l’avenir des soins de santé.
Paige Klingbeil, Université de Waterloo
Paige Klingbeil est née et a grandi à Sarnia, en Ontario. À l’école secondaire, elle s’est découvert une passion pour la chimie et la biologie et, plus part, pour la pharmacie, en apprenant comment se traitent les maladies. Après un emploi d’été dans une pharmacie communautaire indépendante et un baccalauréat en biochimie et biologie moléculaire à l’Université Trent, Paige a été acceptée au programme de doctorat en pharmacie de l’Université de Waterloo. Son expérience en pharmacie communautaire lui a permis de constater à quel point la profession a évolué rapidement. Ayant toujours pensé que les pharmaciens étaient surqualifiés par rapport à leur champ d’exercice, elle se réjouit de voir qu’ils sont tranquillement appelés à mettre à profit leurs connaissances et leurs compétences pour mieux répondre aux besoins des patients et du système de santé. « Les pharmaciens doivent désormais posséder de solides compétences en matière de leadership, un sens aigu de l’organisation et un bon esprit critique pour profiter au maximum de leur nouveau champ d’exercice, affirme-t-elle. Nous devons également nous porter à la défense de notre pratique en pleine expansion et aider la communauté à se fier à nous en tant que professionnels de la santé dignes de confiance. »
Ayman Lakhani, Université de Toronto
Élevée à Maple (Ontario), Ayman Lakhani a eu son premier contact avec la pharmacie alors qu’elle était inscrite à un programme d’enseignement coopératif au secondaire. Consciente de la position unique que détiennent les pharmaciens en tant que professionnels de la santé accessibles et axés sur la communauté, elle a ressenti le désir de suivre les traces de ses mentors et d’exercer une influence concrète sur les soins aux patients. Ayman exerce sa profession en milieu communautaire depuis huit ans. Elle entame sa troisième année au sein du conseil national de l’Association canadienne des étudiants et des internes en pharmacie (ACEIP), en qualité de vice-présidente, Formation. Son expérience auprès de l’ACEIP a mis en lumière le rôle crucial que jouent les étudiants en tant que défenseurs de leur propre cause et de leur profession. Les changements pilotés par les étudiants sont pour elle une source constante d’inspiration et elle demeure optimiste quant à la manière dont évoluera le champ d’exercice des pharmaciens sous la gouverne de leaders aussi solides. Ayman, qui en est à sa dernière année de doctorat en pharmacie à l’Université de Toronto, a hâte d’intégrer le marché du travail et de redonner à sa communauté en qualité de pharmacienne.
Félix-Olivier Dumas, Université Laval
Je m’appelle Félix-Olivier Dumas, je viens de Trois-Rivières (Québec) et je suis étudiant de troisième année au Doctorat de premier cycle en pharmacie de l’Université Laval. Avant d’avoir la chance de m’inscrire dans ce programme, j’ai effectué un passage de deux ans au programme de Baccalauréat en Sciences Biomédicales, également de l’Université Laval, où j’ai découvert un intérêt envers la recherche scientifique. L’élément crucial m’ayant entrainé à poursuivre la carrière de pharmacien est notre rôle de professionnel de première ligne, rendant notre travail indispensable au sein du système de la santé. Dans les prochaines années, j’entrevois un changement important au sein de notre profession : j’ai espoir que les pharmaciens obtiendront des responsabilités accrues en tant que prescripteurs et cliniciens. Finalement, je considère que les qualités nécessaires que devront avoir tous pharmaciens, afin d’augmenter la réussite du système de santé, sont la rigueur, la détermination, la bienveillance ainsi que l’empathie.
Inès Belamri, Université de Montréal
Je me nomme Inès Belamri. Je suis née et j’ai grandi dans la ville de Montréal au Québec. De plus loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être pharmacienne car la proximité avec le patient et l’impact que cela peut avoir dans sa vie de tout les jours m’impressionne. Avant de débuter le programme de Pharm.D. à l’Université de Montréal, j’ai effectué une majeure en sciences biomédicales à la même université. L’implication étudiante à toujours fait part importante de mon cursus académique, et cela n’as pas arrêté à l’université. Au cours de la dernière année j’ai été présidente de l’association étudiante du programme. Ce rôle m’as notamment permis d’échanger avec plusieurs acteurs importants de la pharmacie au Québec et de faire voir le point de vue des étudiant(e)s sur différents enjeux. Je me suis également impliquée dans des comités notamment pour promouvoir la santé mentale au courant des études et l’inclusion des minorités visibles. Avec la place grandissante que prends le pharmacien dans le réseau de santé au Québec, je pense qu’il est sans équivoque que le pharmacien est un atout au sein des équipes médicales.
Madison Bell, Université Dalhousie
Madison Bell a grandi à Saint John, au Nouveau-Brunswick, et terminé deux années de baccalauréat en neurosciences avant d’entreprendre des études de doctorat en pharmacie à l’Université Dalhousie en 2021. Sachant que sa passion résidait dans le domaine des soins de santé, Madison s’est tournée vers la pharmacie, motivée par la possibilité qu’ont les pharmaciens de combler d’importantes lacunes dans les soins et d’améliorer de façon concrète les résultats pour les patients. Tout au long de son programme, elle a occupé de nombreuses fonctions de leadership au Collège de pharmacie de l’Université Dalhousie, notamment à titre de représentante de l’ACEIP en 2e année (2022-2023), de représentante senior de l’ACEIP (2023-2024), de représentante pour l’album des finissants de la promotion 2025 (2021-2025) et d’agente des communications et du marketing pour la Semaine de développement professionnel 2025 (2023-2025). Elle a également eu l’occasion d’explorer ses intérêts en matière de recherche dans les domaines des maladies infectieuses et de la gérance des antimicrobiens dans le cadre de divers projets. Sensible au rôle fondamental que jouent les pharmaciens dans l’amélioration des soins aux patients, Madison se réjouit de l’élargissement du champ d’exercice des pharmaciens.
Melanie King, Université Memorial
Native de Terre-Neuve-et-Labrador, Melanie King a choisi de devenir pharmacienne en raison de l’effet valorisant que procure la connaissance des médicaments conjuguée à la prestation de soins axée sur le patient. Elle a commencé à s’intéresser à la pharmacie oncologique après avoir terminé un stage en pharmacie à l’hôpital régional de Saint John. Elle a fondé la section de la NCODA à l’Université Memorial (MUN) afin de mieux faire connaître la pharmacie oncologique auprès des étudiants. Elle assume actuellement la présidence du conseil exécutif international de la NCODA Professional Student Organization. Elle a également rempli de nombreuses autres fonctions de leadership, notamment à titre de représentante junior et senior de l’ACEIP à la MUN, de vice-présidente, Formation au conseil national de l’ACEIP et de représentante étudiante junior et senior de la SCPH à la MUN. Elle termine actuellement un programme concomitant de maîtrise en sciences (pharmacie) axé sur la thrombose associée au cancer. Melanie a l’intention de faire carrière en pharmacie oncologique et dans le milieu universitaire. Elle espère que les pharmaciens finiront par avoir droit au plein exercice de leur profession partout au Canada, afin d’améliorer les soins aux patients.